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160 et de douloureux souvenirs sont trop près de nous, nous ne les rappellerons pas; nous renverrons nos lecteurs à l'ouvrage de M. Pavy. C'est, comme on a pu le voir, nn travail con- sciencieux, riche en faits et en recherches et coloré pas un style plein d'élégance, de mouvement et de vie. — • 11 M CtJOtt* — Une Société des amis des arts s'organise en ce moment sous le patronage éclairé de M. Rivet, préfet de notre dépar- tement. Une semblable pensée aurait dû, depuis long-temps, être réalisée dans une ville qui compte, comme la nôtre., au- tant d'artistes distingués dans la peinture et dans la sculpture.. "Voilà plusieurs années que Douay, Marseille et Rouen ont déjà formé des sociétés artistiques pour favoriser et dévelop- per le goût des beaux-arts et pour encourager le talent, en lui donnant l'émulation qui le vivifie. Moulins vient de jeter les bases d'une semblable institution, et Lyon était en arrière! Yoici quels sont les statuts de la société projetée : 1° elle se composera de sociétaires et de souscripteurs ; 2° on deviendra sociétaire en souscrivant pendant trois ans pour une somme annuelle de 50 fr. ; 3° les billets de souscription donneront droit de prendre part au tirage des objets d'art achetés par là Société, et ne seront fixés qu'à un franc; 4° les simples sous- cripteurs ne seront pas membres de la société, et ne pourront pas prendre part à son administration. — Un comité de lecture vient d'être formé par les soins de M. Provence pour la réception des ouvrages du terroir destinés à l'une ou à l'autre de nos scènes. Celte mesure offre d'égales garanties au public et aux auteurs dramatiques de notre cité.