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et de douloureux souvenirs sont trop près de nous, nous ne
les rappellerons pas; nous renverrons nos lecteurs à l'ouvrage
de M. Pavy. C'est, comme on a pu le voir, nn travail con-
sciencieux, riche en faits et en recherches et coloré pas un
style plein d'élégance, de mouvement et de vie.

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   — Une Société des amis des arts s'organise en ce moment
sous le patronage éclairé de M. Rivet, préfet de notre dépar-
tement. Une semblable pensée aurait dû, depuis long-temps,
 être réalisée dans une ville qui compte, comme la nôtre., au-
tant d'artistes distingués dans la peinture et dans la sculpture..
"Voilà plusieurs années que Douay, Marseille et Rouen ont
déjà formé des sociétés artistiques pour favoriser et dévelop-
per le goût des beaux-arts et pour encourager le talent, en lui
donnant l'émulation qui le vivifie. Moulins vient de jeter les
bases d'une semblable institution, et Lyon était en arrière!
Yoici quels sont les statuts de la société projetée : 1° elle se
composera de sociétaires et de souscripteurs ; 2° on deviendra
sociétaire en souscrivant pendant trois ans pour une somme
annuelle de 50 fr. ; 3° les billets de souscription donneront
droit de prendre part au tirage des objets d'art achetés par là
Société, et ne seront fixés qu'à un franc; 4° les simples sous-
cripteurs ne seront pas membres de la société, et ne pourront
pas prendre part à son administration.
   — Un comité de lecture vient d'être formé par les soins de
M. Provence pour la réception des ouvrages du terroir destinés
à l'une ou à l'autre de nos scènes. Celte mesure offre d'égales
garanties au public et aux auteurs dramatiques de notre
cité.