Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
            SOCIÉTÉS SAVANTES


  SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARGHBOLO3IQUE DE LYON. — Séance du
12 juillet 1882. — Présidence de M. Vettard, vice-président. — M. le Pré-
sident donne lecture d'une lettre de M. Vachez, qui annonce qu'après s'être
entendu avec les membres de la Commission nommée à cet effet, il a adressé, le
8 juillet, à M. le ministre de l'Instruction publique tous les renseignemsnts qui
avaient été demandés sur les origines, lepassé, la situation actuelle et les publi-
 cations delà Société.
   M. Bleton communique le récit d'une visite à Domrémy, petit village de la
vallée de la Meuse, illustrée par la naissance de Jeanne d'Arc.
   M. Savylit une étude humouristique sur l'Invasion de la tuile rouge à Lyon.
D'après l'orateur, l'effet le plus immédiat de l'emploi inconsidéré de cette nou-
velle tuile est d'appauvrir singulièrement'le caractère architectural des construc-
tions qu'elle recouvre.
   M. Guimet présente quelques observations sur cette étude et donne en même
temps d'intéressants détails sur les toitures à tuiles polychromes dans les pays
de l'extrême Orient.
   M. Vettard lit une pièce devers intitulée: Rêverie sur les bords du Rhône.
   Séance du 26 juillet 1882. — Présidence de M. Beauverie, président. —
M. Clair Tisseur lit une étude intéressante sur l'introduction inopportune dans la
langue française d'un grand nombre de mots tirés du grec. Il s'élève justement
contre ce système, dont le seul mérite consiste à désigner par des noms incom-
préhensibles pour beaucoup de personnes les choses les plus simples.
   M. Vingtrinier donne lecture d'une notice sur les anciens patois de la France
et principalement sur ceux des provinces voisines, qui tendent à disparaître.
L'orateur insiste particulièrement sur l'utilité qu'il y aurait d'en conserver le
souvenir dans des ouvrages spéciaux.
   Séance du 8 novembre 1882. — Présidence de M. Beauverie, président. —
M. le Président donne communication : 1° d'une lettre par laquelle M. Bayet,
professeur à la Faculté des lettres et à l'école des Beaux-Arts, donne sa démission