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                  M, MARY LAFON
                                             ET



        LA R E N A I S S A N C E                                 LATINE
                A P E O P O S DE SES DEUX D E R N I È K E S   PUBLICATIONS




   Il s'est fait quelque bruit dans la presse parisienne autour de
deux livres nouveaux : Histoire littéraire du Midi de la France
et Cinquante années de vie littéraire, l'un et l'autre de Mary
Lafon.
   L'auteur, déjà connu par ses études sur l'histoire du Midi,
nous les présente en quelque sorte comme un testament littéraire.
C'est ce qu'il entend expliquer dans les deux « poétiques » préfaces
dont il a cru devoir les faire précéder. Toutefois, s'attaquant à
des sujets nouveaux et nous montrant une face de son esprit qu'on
ne connaissait pas jusque-là, l'auteur nous a paru mériter une
étude nouvelle aussi.
   Ces Cinquante années de vie littéraire, le titre l'indique assez,
sont des confessions, —un vieux genre à la mode, — confessions
étranges sur les coulisses de la bohème et de l'Institut, qu'a fré -
quentées également M. Mary Lafon, historien toujours et poète
à ses heures1.

  i Silcio ou le Boudoir, 1835. « Les mémoires et souvenirs, disait le Figaro du
24 juillet dernier, c'est le pont d'Avignon littéraire. » Le fait est qu'il s'en imprime,
et qu'on en lit tant qu'il y en a. Il faut que la vérité embête crânement l'homme,
prétendait Gavarni.