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'246                    LA R E V U E LYONNAISE
les fleurs de Monnoyer-Baptiste, de Berjon et d'autres maîtres
anciens et modernes.
    Dans « la galerie du Musée », étaient placées les grandes toiles de
 toutes les écoles.
    Enfin, dans la troisième division, dite la « Salle des Antiquités »,
on admirait les tableaux de Jouvenet, de Van Thulden, de Lebrun
 et de plusieurs autres. C'est sous le n° 83 de ce premier catalogue
 qu'est décrit le tableau d'Albert Durer.
    Comme ce catalogue et sa seconde édition (1832) sont extrême-
 ment rares, et que les suivants, dus à Thierriat, qui succéda à
 Arthaud dans la direction des Musées, sont épuisés ainsi que le
 dernier, dressé par M. Martin-Daussigny, je crois intéressant de
 reproduire ici la description d'Arthaud.
    83. — « Albert Durer, né à Nuremberg en 1470, mort en 1528.
 Ecole allemande. »
     « L'empereur Maximilien ]> et Catherine sa femme, sont àgenoux
 devant la sainte Vierge et l'enfant Jésus, qui posent sur leurs
  têtes des couronnes de fleurs apportées par les anges. Parmi les
  spectateurs de cette scène gracieuse, on remarque Albert Durer
 lui-même, tenant un rouleau de papier où il a inscrit son nom.
  Le portrait de ce maître, gravé par Kilanus, paraît être copié
 d'après ce tableau; haut., 4 pieds 10 pouces; larg., 4 pieds
  2pouces. »
     En 1832, le même tableau porte le n° 99, la notice est identique.
 Ni dans l'un ni dans l'autre, aucun indice de l'origine du tableau,
 même méprise sur la personnalité de sainte Catherine, dont on a
 fait l'impératrice Catherine. Dans le catalogue dressé par
 Thierriat, en 1855, la classification est plus sérieuse, ou du moins
 le veut être. C'est par écoles que les tableaux sont classés. Sous
 le n° 73, le Rosenkranzfest figure avec le titre à'Ex- Voto, au
 début de l'Ecole allemande. La notice reproduit la précédente, avec
 la mention du maître de Durer, Michel Wolgemut (Wohlgemuth),
 nom estropié déjà, et plus encore dans l'édition de 1868 qui l'ap-


  1
    Le guide du voyageur à Lyon, par Gochard, Lyon, Pezieux, 182G, in-12
donne une notice sur le musée, p. 310, et reste muet sur le comple du tableau de
Dùrev.