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-476 LA R E V U E LYONNAISE de membre titulaire, ses occupations ne lui permettant pas d'assister aux réunions de la Société ; 2° d'une autre lettre par laquelle M. Vital de Valous prie aussi ses collègues d'accepter sa démission de membre titulaire, et 3° d'une lettre de M. le docteur Ernest Poncèt, qui sollicite son admission comme membre titulaire de la Société. Une commission composée de MM. Dissard, Pallias et Bleton est chargée de l'examen de cette candidature. M. de Milloué lit un fragment d'une étude sur la religion et les origines des Jains, qui forment une secte qui a été longtemps confondue avec les brahmanes et les bouddhistes. Mais les Jains diffèrent de ces derniers par leur croyance en un seul Dieu Créateur. Leurs mœurs sont très pures, et ils ont au plus haut degré le respect de la vie, même chez les animaux. M. Bleton lit deux pièces de vers intitulées : Souvenirs de voyage et Galli inquieti. Séance du 22 novembre 1882. — Présidence de M. Beauverie, président. — Sur un l'apport présenté par M. Dissard, M. le docteur Poncet est nommé membre titulaire. M. Vital de Valous, qui avait donné sa démission de membre titulaire à la dernière séance, est nommé membre honoraire. — M. Vachez lit un compte rendu sur un Noël satirique, en patois lyonnais, traduit et annoté par Nizier du Puitspelu. — M. de Cazenove communique une pièce inédite provenant du fonds Dnfêtre, dont il vient de faire l'acquisition et qui renferme de curieux détails inédits sur le siège de Lyon en 1793 et l'occupation de cette ville par les troupes de la Convention. — M. Vettard donne lecture d'une pièce de vers inti- tulée : la petite Fée. A. VACHEZ. SOCIÉTÉ D'ÉCONOMIE POLITIQUE DE-LYON. — Séance du vendredi 3 no- vembre 1882. — De nouveau, les salons de Casati se sont ouverts pour les mem- bres de la Société d'économie politique désireux de reprendre le cours habituel de leurs réunions. L'hiver approche, les soirées sont longues et il est agréable do pouvoir chaque quinzaine entendre une intéressante discussion sur un sujet écono- mique plus ou moins palpitant. Suivant l'usage, le bureau aurait dû être reconstitué dès la première réunion, mais cette reconstitution prenant un certain temps, il n'aurait pas été possible d'entendre l'aimable causerie que M. Combanaire, ancien président de la Chambre de commerce de Lima (Pérou), a bien voulu nous accorder sur les relations commerciales françaises avec les républiques espagnoles de VAmérique du Sud. L'honorable membre, soit de sa propre initiative, soit en se conformant aux jalons que notre aimable président, M Flotard, voulait bien lui indiquer-, nous a fait un historique assez complet soit de la situation politique, soit de la situation économique des républiques espagnoles et spécialement du Pérou. Ces vastes territoires de l'Amérique du Sud sont pleins d'avenir, mais ils n'en sont encore qu'aux prolégomènes de la science industrielle et commerciale. Le