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m LA REVUE LYONNAISE M. le Camarier de Saint-Pol. M. Trouilleur, changeur, au bout du pont de Saône, du costé de Belle cour. Le parfumeur du Roy, vers le Change, de l'autre bout du Pont. Les orfèvres Jacquemin, son voisin Guainier, tous deux rue Saint-Jean. Claude Lemoindre, à l'Enfant qui pisse ; un balancier ; rue Mer- cière, un maréchal. Page 73. — Chez M. le président de Villars, de Lion, le 17 no - vembre 1612, figure égyptienne mulieris et diverses médailles. Il me les a données. Page 247. — Tyrorum à Claude Menestrier, plusieurs mé- dailles ; 22 octobre, 10 novembre 1620. Page 315. — Menestrier, des escus. — Onze médailles, avec leur description, au bas de la page « recepta27 Martiil627. Page 259. — 5. Aprilis 1637. « De re monetaria, des mé- dailles de cuivre et d'argent du sieur Dru, de Lyon, qui les avait acheptées à l'inventaire d'un jeune Italien venu de Rome qui se noya dans la rivière. » — Suit la description de douze médailles. Comme on le voit par ces notes sommaires, Peiresc paraît être venu à Lyon en 1612, 1632 et 1635 et qu'il fut assez intime avec le Président de Villars chez lequel il logea et qui lui fit présent de plusieurs médailles. Je crois devoir ajouter aussi que Claude Fabri de de Peiresc légua à Messire Pierre Gassendy, prévôt de l'église de Digne « tous ses instruments et livres de mathématiques, cent volumes de ses autres livres soit d'humanité on autres, à son choix, le portrait de M. Vandellin; à maître Arthur Olivier, advocat, une de ses bagues antiques, à M. de Viaz, gentilhomme de la chambre du roy, six de ses médailles d'or, à son choix, â M. Seynon du Perrier, advocat, ses Pandectes florentines, au cardinal François Bar* berini, son Pentateuque samaritain, à Charles Annibal Fabrot, advocat, à Aix, une demie douzaine de ses livres manuscrits, » mais son testament ne dit pas à qui il fit don de tout le reste de ses splendides collections d'antiques et de manuscrits. Une copie de cet acte de ses dernières volontés est dans un recueil de testa- ments de grands personnages, conservé à la Bibliothèque natio- nale, sous le n" 4332» français, et d'où j'ai extrait ce passage.