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                  LES CHAMBRES DK MERVEILLES                                       451
vateur de la Bibliothèque de La Haye, a eu la bouté extrême de
m'adresser une copie complète des Tables des deux volumes, avec
un extrait de tous les passages qui ont trait à des collections que
Peiresc avait vues à Lyon et à des achats qu'il y avait faits. Je
reproduis ici textuellement sa lettre; elle porte la date du 12 fé-
vrier 1880. « Monsieur, votre lettre d'avant-hier m'a fait de la
peine, en ce sens que j'y ai vu la maladie que vous avez eue à subir.
Si le « Socios habuisse malorum » était une consolation en pareil cas
(ce que je ne crois guère), certes, Monsieur, cet hiver serait bien
consolateur pour vous, les morts partent et tombent dru comme
grêle.
   « Quaiat aux curieux de Lyon et de leurs relations avec Peiresc,
je crains que le manuscrit du Musée Westreenen ne contienne à
leur égard que ce que j'ai eu l'honneur de vous mander. Au surplus,
je vais consulter encore une fois les pages que vous venez de m'in-
diquer et vous jugerez vous-même du résultat, Il ne s'agit pas, du
reste, si j'ai bien compris, de donner au long la description des
médailles que Peiresc a vues ou achetées chez diverses personnes
de Lyon.
   Page 41. — Lugduni praeses Villarenni (le président de Villars)
dono dédit, 18 novembre 1612.
  Argent j V ROC A. Figure équestre.
   denier | IRODV, caput galeata romano more.
  Argent I
     °       { BASILE0, etc. (le reste de la page en blanc),
  dragme l
   Page 42. — Des descriptions de médailles.
   Page 43. — Achate gemma, Tête de Septime Sévère ou de
Caracalla et Geta.
   Page 44. — Note de certe medaglie delillust. S. Gid, Mocenigio.
   Il me nomme les curieux de Lyon.
    M. de Villars chez quijesuis. — Une médaille gauloise, etc., etc.
Il me les a données depuis.

testament, m'a enlevé toute possibilité de répondre à vos excellents procédés par le
prêt des deux volumes en question. Ce testament contient la clause suivante. « Les
collections qui formeront désormais le Musée qui portera mon nom, serviront à l'in-
spection, à la lecture, la consultation du public. Même le Directeur est compris dans la
défense absolue du prêt des livres au debors. »