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316                     LA.REVUE         LYONNAISE

toire du P- Menestrier ( Lyon, 1694, p. 176) ce qui suit, au sujet
de ces monuments :                                            •..:..:
   « C'est aux soins de ce sage magistrat (Claude Bellièvre) que
nous devons le ramas d'inscriptions antiques que Paradin a mis à
la fin de son histoire et qui sont, à présent, au pouvoir des Pères"
Trinitaires logez depuis trente ans en la maison des de Langes
qui étoit auparavant celle des Bellelièvre où le chancelier Pom-
ponne est né. » En 1675, le Jardin des antiques,de Bellièvre,
était, d'après Spon (p. 81), tenu en partie, par M. Guillet,
marchand gantier. Il y restait vingt-deux inscriptions. Paradin
n'en a cité que sept ou huit ; mais Gniterius ne les a pas ignorées,
soit qu'il y en ait eu quelques-unes qui eussent été apportées de
dehors ou qu'elles eussent esté déterrées du depuis. Scaliger les a.
vues aussi. Gruterius n'en a pas donné l'explication. » Les six
 premières reproduites par Spon étaient sous une galerie du
couvent ; le reste était dispersé dans deux ou trois clos, soit
 pour soutenir des pots de fleurs ou engagées dans la muraille,
 ou supportaient la galerie du couvent ou une table dans le jardin. »
 (V. Spon, ch. IV.)
    En 1738, il restait encore vingt-deux inscriptions dans le jardin
 des antiques, des Trinitaires. Le P. deColonia, dans ses Recherches
 sur les Antiquités de Lyon (p. 511), dit : « Les vingt-deux
 inscriptions qu'on y voit encore ne sont pas toutes également
 curieuses, mais il y en a trois fort' singulières. La première nous
 apprend que le corps des Haruspices de Lyon était composé de
 soixante personnes, et que Marius Appidius Placidius en était
 le chef.. La seconde est un vœu que Mastonia Bella avait fait à
 ces sortes de Nymphes ou de divinités subalternes qu'on nommait
 Matres ou Matrse Augustse, parce qu'elles veillaient, disaient-on,.


capucins, dans laquelle il y a un jardin et verger qui se louent à M. Stoppa. (V. la
même notice, p. 22.)
  Millin visila aussi le jardin de l'Angélique, dans le cours de son voyage dans le
midi de la France, en 1807. Voici ce qu'il en dit: « M. Delandine nous avait indiqué
une maison appelée Y Angélique, à côté do Fourvière, où nous devions trouver beau-
coup d'inscriptions. Nous cherchâmes longtemps cette maison; enfin le hasard nous y
conduisit. Un pavillon d'une construction antique est élevé dans la cour d'un bâti*
ment romain qui lui-même avait été assis sur le rocher; nous n'y vîmes que des
fragments d'inscriptions qui ne sont d'aucune importance ». (t. I, p. 471).