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JEAN MARIN 405 miniatures pour l'enseignement du tissage, il les exécuta avec la plus grande perfection. Une exposition publique en fut faite au palais Saint-Pierre, et fut consultée avec le plus grand empressement par toutes les classes de la société. Une description remarquable a été publiée, en 4 862, par M. Paul Eymard, ancien fabricant, très-com- pétent sur la matière. Elle a été insérée dans les Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts utiles de Lyon. En 1875, M. Marin a publié, en collaboration avec M. Isidore Hedde, les deux premières parties d'un Essai sur l'histoire de la fabrique lyonnaise, où se trouvent beaucoup de faits, jusqu'alors inconnus du public, sur 1"exploitation Jacquard, dont l'un et l'autre de ces auteurs avaient été les témoins et les contemporains. Il est regret- table que la troisième partie n'ait pas été publiée du vivant de M. .Marin ; car elle était appelée à donner les dernières preuves des circonstances sing-ulières que les auteurs avaient citées. Le texte est fait, mais il manque trois planches capitales, que M. Marin s'était chargé de fournir, en restituant exactement les modèles primitifs. C'étaient : 1 • Le plan original d'un simulacre de mécanisme pré- senté par Jacquard vers 1798 et breveté en 1801, tel qu'il est déposé au Conservatoire des Arts-et-Métiers de Paris, sous le titre U . . . K . . .19 n- 5.352. C'est une imitation défectueuse de la mécanique Verzier, confondue, par la légende, avec la copie du système Vaucanson, proprement dite la Lyonnaise, vulgairement Jacquarde. Il est absolu- ment inapte au tissage. 2" La machine fabriquée en 1803-1804, par Bonhomme et Futinet, à la solde de Jacquard, et exposée chez Estienne, serrurier, rue Saint-Marcel, et qui motiva le privilège de six ans.