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BIBLIOGRAPHIE. 387 « la direction de ses capitaux et de ses intérêts. Malgré « la centralisation des caisses ou mises, riches et mo- « destes, les comptes de chaque Société seraient parti- c culiers, les dividendes se distribueraient au prorata des e « mises particulières, mais ils grossiraient indubitable- « ment par la force de cette association pleine d'avenir. « Immédiatement, au centre de Paris, nous mettrions à « exécution et réaliserions votre projet en cours, vos « plans et devis tout prêts, mon cher Hamel ; nous bâti- « rions cet Institut sur une' vaste échelle, et dans son « enceinte disposée pour tous les services, les conféren- c ces, le théâtre, les concerts, l'exposition permanente et e c les expositions annuelles, etc. toutes les Sociétés trouve- e « raient là une source inépuisable de richesses. » Plus loin, il est question d'arriver à créer des Invalides et des maisons de convalescence pour les artistes pauvres. « Du reste, ajoute M. Véron, point de cocarde, un seul « drapeau : celui de l'humanité, de la solidarité. Fon- c dons cet honnête et véritable Institut international des e c sciences, des arts et des lettres, dont la réussite et e « la fortune immanquables permettront d'appliquer les « lois fraternelles de la prévoyance et de la solidarité. » L'auteur de ce projet noble et généreux a bien mérité de la France pour cette grande pensée, pour ce beau rêve, dont il faut espérer qu'il verra bientôt l'accomplis- « sèment, c Ah ! m'écrivait ce peintre-poète, si Lamar- e « tine et Ponsard vivaient, comme ils patroneraient cette c idée ! » Il compte sur Victor Hugo, mais l'initiative e d'une œuvre semblable reviendra à M. Véron et lui fera éternellement honneur. ADÈLE SOUCHIER. Valence, le 21 février, 1877.