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                EN LYONNAIS


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           LE FORT       DE       SAINTE-FOY

    Il existe aux portes de Lyon, à une heure, une heure
 un quart, tout au plus, de la place Bellecour, un point de
 vue peu connu, ou du moins, peu fréquenté des Lyonnais,
 mais certainement ignoré de la plupart des étrangers
 qui s'arrêtent dans la seconde ville de France. C'est de
 la pointe sud-ouest des glacis du fort de Sainte-Foy que
 l'on jouit de ce point de vue, et c'est là que nous deman-
 dons au lecteur la permission de le conduire.
    Pour quiconque habite le centre de la ville, le moyen
 le plus prompt pour se rendre au fort de. Sainte-Foy,
c'est, d'abord, de prendre la Mouche jusqu'à Perrache
 et, une fois débarqué, de traverser la Saône sur le pont
du Midi que l'on devrait bien tout naturellement et tout
logiquement appeler « Pont de la Quarantaine; » une
fois sur la rive droite du fleuve, on s'engage dans le che-
min de Choulan et dès qu'à sa gauche on aperçoit une
porte ouverte dans un mur qui longe le chemin de fer,
on y passe : on trouve alors une espèce de grand sentier
raide et pierreux qu'il faut gravir, mais qui a l'avantage
de vous faire arriver en quelques secondes au point de
jonction des montées Saint-Laurent et des Génovéfains.
On suit la première de ces montées jusqu'à l'octroi, et,