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CAILHAVA 211 DESCRIPTION de la Limagne d'Auvergne en forme de dia- logue... Trad. de l'ital. de Gabriel Syméon en langue françoyse par Antoine Chappuys, du Dauphiné. Lyon, Guil. Roville, 1561, in-4°.mar. bleu, fil. tr. dor. [Hardy). Grande carte et vues. 131 francs. Cv COMMENCE ung petit liure de lantiquite, origine et noblesse de la très-antique cite de Lyon. Par Morien Pier- cham. [Symphorien Champier). Imprimé à l'Isle Gallique, dicte lyonnoise. 1529. in-4° goth. mar. r. tr. dor. (Duru) Joli volume. 188 francs. HISTOIRE CIVILE et consulaire deLyon. Par le P. Menestrier. Lyon 1696. In-fol. mar. rouge, fil. comp. tr. dor. [Kœhler.) Complet, avec l'horloge de Saint-Jean de Lyon. 225 francs. LA GRANT TRIUMPHE faicte des nobles princes, M. le Dau- phin et le noble duc d'Orléans, et de la royne madame Aliénor, en la noble ville et cité de Lyon. Sans lieu ni date, (vers 1530). Pet. in-8" de quatre feuillets, goth. mar. r. dent, fil. tr. dorée. Rarissime p'aquette, la seule qui ait jamais paru dans les ventes. Elle donne les détails les plus curieux sur le voyage de François I à Bayonne, la rançon de deux millions d'écus d'or que le roi fut obligé de payer pour délivrer ses deux fils et obtenir sa fiancée, la princesse Eléonore, sœur de Charles Quint ; sur les deux armées de France etd'Espagne en présence, l'une pour accompagner les enfants, l'autre pour recevoir la rançon, le costume espagnol des deux princes et de la reine, les adieux du Dauphin, tenant un chien entre ses bras et autres particularités que ne dédaigne point l'histoire. « Incontinent que mesdiclz seigneurs les enfans ont esté en France, le roy notre sire a envoyé par tout son royaulme faire assavoir la dicte venue et qu'on fist les processions généralles ce qui a esté faiet solennellement en la bonne ville et cité de Lyon, le jeudy ensuyvant, septiesmejour du dict moys de juillet 1530. Tous les corps de métiers s'assemblèrent en armes pour faire mons- tres par la ville. Puis on dressa sur la place de l'Hôtel-de-ville ung sapin grant à merveille, perse par le pied jusques au milieu ; là estoit le feu assis de sy noble façon que jamais homme vit. Les Florentins, c'est à dire les changeurs et banquiers qui habitaient au delà du