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RAPPORT SUR M. CANAT DE ClUZY , 185 quinque solid. sacristi pro campanis pulsandis, quos LX solidos débit assectuare dominus Stephanus, abbas Savi- gnacensis, nepos et exequutor ejus. » La découverte de cette note par M. Guigue est donc une bonne fortune pour les savants chalonnais et M. Marcel Canat de Chizy ne manquera sans doute pas de la coller dans son Gallia christiana. Il en ressort, en effet, 1° que ce Johannes, évêque de Chalon, était originaire du bourg- de Saint-Just-lès-Lyon dont il avait pris le nom, comme c'était l'usage de son temps ; 2° qu'il fut d'abord sacristain de Saint-Just de Lyon, avant de monter sur les divers sièges épiscopaux qu'il a occupés, tour à tour ; et 3° qu'il est décédé le 27 mai ; mais le nécrologe que je cite a oublié d'ajouter à cette date celle de l'année de son décès « quô finem vivendi fe- cit » comme disent les Bénédictins. Mais cette dernière date, M. Canat de Chizy saura bien la découvrir, puisque sa vie se passe dans des amas de poudreux parchemins. Disons aussi que Johannes de Saint- Just eut un neveu digne de lui. et qui prit aussi ïe nom de Saint-Just. Ce fut Stephanus de Saint-Just, officiai de son oncle à Chalon, et pourvu, plus tard, de l'abbaye de Savigny. « Stephanus IV de St. Justo, vir doctus, cum esset officialis cabilonensis, satagente suo avunculo Johanne episcopo Bitterensi Clementis VII, papœ referendario, Avenione nominatus est abbas Saviniaci. Reperitur adhuc1399, sed obiitanno seq. idibus Octo- bris ex necrologio. L'année suivante, je surprends M.Canat de Chizy à écrire « la Topographie des cours d'eau du département de Saône- et-Loire.-i> nouvelle et excellente étude, en ce qu'elle a jeté un jour tout nouveau sur les noms vrais de tant de petites