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CAILHAVA BIBLIOPHILE LYONNAIS (Esquisse) La bibliothèque de M. Cailhava, moins considérable, moins importante, mais presque aussi précieuse et, aussi belle que cette- dernière (2), rivalisait de près avec elle, et en sortant de l'une, on pouvait encore admirer et rêver en présence de l'autre. Aussi riche, plus riche peut-être en éditions lyonnaises des xv° et xvie siècles, elle avait aussi des raretés qu'on eût vainement cherchées ailleurs , des unités inconnues aux plus fins dépisteurs, des reliures qui, comme celles de Grolier, faisaient l'admiration ou le désespoir des connaisseurs. Comment choisir dans ce bril- lant écrin, dont les bijoux valaient plus, dans l'estime des bibliophiles, que les pierreries et les perles de l'Asie? En voici quelques-uns que nous sommes heureux de faire passer sous les yeux de nos lecteurs, et peut-être n'avons-nous pas su indiquer les plus précieux ; qu'on juge de l'ensemble par ces échantillons si variés ; ou plu- tôt, représentez-vous l'heureux propriétaire, prenant lui- (1) Voir la précédente livraison. (2) Celle de M. Yemeniz.