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POÉSIE Mais, que montrer à mon œil insensible Bœufs sous le joug... chevaux prêts à hennir... Ou des grands bois la terreur invisible ? Mais l'invisible est tout mon avenir I ! ! Oh ! qui me dépeindra le grand'œuvre du Monde ! Qui me fera saisir en vérité Et la forme de tout et le jour qui l'inonde Et de tout voir l'immense volupté! 0 vains regrets ! ô sort impitoyable, Qui peut encor sous ton inique loi Me retenir Muse, ô Muse adorable, Viens m'enivrer et me sauver de Moi.' J.-A. CxÉRARD. D. M. p. Lyon, ce 2 décembre 1876.