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80                         CHRONIQUE LOCALE.
les sympathies qu'il a laissées dans notre ville dans sa carrière de
magistrat.
    — Le conseil municipal de Châlon vient de nommer une commission
pour préparer l'érection, sur une place de cette ville, d'une statue
de Nicéphore Niepce, l'inventeur de la photographie.
    — Le vendredi 12 Janvier, s'est ouverte l'Exposition annuelle des
amis des arts. Hâtons-nous de saluer les étrangers qui ont répondu à
notre invitation et nos compatriotes qai ont osé se mesurer avec les
plus redoutables rivaux. Grâce à eux, notre Ecole ne sera point vain-
cue et malgré l'abstention systématique du brillant pinceau des Mai-
siat, Lays, Allemand, et de Levigne le fécond, les Lortet, Sieard,
Ponthus-Cinier, Appian, Compte-Calix, Chatigny, Bellet' du Poisat,
Bertrant, Castex des Granges, Pagny, Perrachon, Biard, Giriev.
 Hayeite, Jacquand, et le vieux collaborateur et ami de ,1a Revue de
Gravillon, sauront bien maintenir brillante et fiére la gloire lyon-
naise.
    — « La lutte, c'est la vertu » disait l'illustre Rossignol-Rollin ;
nous en dirons autant de l'escrime, en ajoutant que la lutte est la
force brutale d'Hercule, ou de Samson, tandis que l'escrime, demande,
en outre, la souplesse, la vivacité et l'intelligence ; nous l'avons bien
vu l'autre jour à la réouverture des assauts d'armes de la salle
Voland.
    Les meilleurs maîtres de l'armée y ont fait preuve d'une habileié
vivement applaudie et déployé, pour la plupart, avec une souplesse
extrême, une élégance du meilleur goût et du meilleur ton. L'assaut
était présidé par M. le baron de Jessé et la fine fleur de notre jeu-
nesse s'y était donné avec empressement un rendez-vous qui ne sera
pas le dernier.
    — Un journal de notre ville, imprimé dans la maison Vingtrinier,
 s'il vous plaît, demandait l'autre jour à quoi pouvaient bien servir
les bibliothèques et les bibliothécaires ? La réponse est facile. Los biblio-
 thèques servent à ceux qui ne veulent pas échouer dans leurs con-
 cours et les bibliothécaires à donner au besoin des leçons aux fruits
 secs qui font de l'esprit au lieu de faire de la science.
     Mais comme les bibliothécaires sontloin de tout savoir, nous ferons
 désormais une question dans chacun de nos numéros avec prière
 instante de nous répondre. Aujourd'hui nous demanderons.
     Quel est l'auteur d'une brochure intitulée Poésie des chemins de fer,
 par un Chauffeur. (Lyon, 1854, in-12) ?
     Réponse au bureau de la Bévue.                              A. V.


                              ERRATA               '
                    De la Revue de décembre 1876.
   Dans l'idylle deM.de Vauzelles intitulée Les Prétendants dcNicelte:
   A la page 50a, vers 14, au lieu de :
   Dont les fenêtres se sont closes, lisez :
   Dont les fenêtres t e sont closes.
   A la page 504, vers 7, au lieu de :
   J'aurais tout l'air d'un Russe en les vendant leur prix, lisez :
   J'aurais tout l'or d'un Russe en les vendant leur prix.
                                 Le Directeur-Gérant, A. VlNGTHWIER.
              Lyon. — Iœp, A, Vingtrinier, V. CAMAY successeur.