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60                      QUINCAUNON

rant ; le registre est irrégulier, les impressions margi-
nales sont en très-petit corps et mal alignées. La
correction typographique laisse à désirer. On signale
ce passage à l'attention des chercheurs: « Messire Jacques
« Cartier perpétuel ayant été appelle à Neuville par
« Mgr l'archevêque, après y avoir été malade près de
« trois semaines, y mourut le 2 nov. 1654, porté dans
« l'église du même lieu, il êbauchoit un œuvre bien
« curieux. » (p. 117). M. Monfalcon a reproduit ce livre
(Collection des bibliophiles lyonnais) en changeant le
cartouche de la première page et la pagination. Cette
reproduction utile n'est pas assez correcte. Une autre
édition est en préparation ; M. Steyert l'enrichira de
notes savantes et de dessins vraiment artistiques ; par
cette publication, il rendra un nouveau et véritable ser-
vice à l'histoire lyonnaise.
   Le second volume intitulé : La Fondation et les an-
tiquités de la basilique collégiale, canoniale et curiale de
Saint-Paul de Lyon, sans l'indication du lieu d'impres-
sion, ni du nom de l'imprimeur et sans date, aux dépens
de l'auteur, in-12, de VIII-116 pages, a été imprimé à
Lyon. Le frontispice est orné d'un rosier avec une devise
en banderolle : Dulce et amarum et une seconde devise
à droite et à gauche : Dulcia non meruit qui non gus-
tavit amara. M. Steyert croit que ces devises indiquent
l'imprimeur Marcellin Gautherin dont l'existence est
constatée de 1668 à 1687. Quanta la date de l'impres-
sion, l'auteur citant (p. 68) « Urbain Particelli vivant
aujourd'hui 1682 » ,onpeut la fixer à cette année et non
la reculer jusqu'à 1681, comme on l'a affirmé plusieurs
fois, à cause de la mention de la mort du duc de Lesdi-
guières arrivée le 3 mai 1681 ; en tout cas, cette date ne
peut être postérieure au 19 janvier 1684, jour où l'au-