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J 8 QUINCARNON discours et les plaidoyers de ce temps ne sont pas moins incorrects et diffus que les deux produits d'un âge avancé (1). Au surplus, Quincarnon, en recueillant des titres de fondations et des inscriptions lapidaires, dont la plupart ont disparu (2), a rendu des'services appréciables à l'ar- chéologie lyonnaise ; ils suffisent à perpétuer sa mé- moire. NOTE BIBLIOGRAPHIQUE Quincarnon a-t-il fait tirer à petit nombre les exem- plaires de ses opuscules ? C'est probable si l'on considère leur rareté singulière déjà constatée à une époque rap- prochée de leur publication. Les catalogues de plusieurs collections privées, formées pendant le xvme siècle, entre autres celles du chanoine Boesse, des présidents Cholier et Basset, du conseiller Glatigny, de Claperon, ne les mentionnent pas. Pierre Adamoli, qui a rassemblé tant de pièces historiques sur Lyon, ne les a pas pos- sédés. La bibliothèque de la ville en était dépourvue (1) La Fondation de Saint-Paul a été publiée quelque* mois avant le décès de l'auteur à l'âge de 85 ans, et non de 95 ans comme l'an- nonce l'acte d'inhumation. (V. les pièces justificatives). Quincarnon rapporte avec sincérité {Saint-Paul) la légende des cierges miracu- leux. Dans le même ouvrage, il reproduit l'origine fabuleuse de la famille Fenoil, transcrite par complaisance sur les registres capitu- lâmes de Saint-Paul. (2) Les réparations de l'église de Saint-Paul en 1760, 1818, 1835 et 1875 ont fait disparaître ou transporter au loin une foule de monu- ments ; cette église a plus souffert des réparateurs que des destruc- teurs de 1562 et de 1793.