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32 JEANNE DE NAVARRE « Le blason, tel qu'on le voit sur l'écusson n°4, ne peut alors s'expliquer que par l'erreur qui s'était introduite chez quelque-uns,de blasonner, comme le dit Favin dans son Histoire de Navarre en 1612, les armes de Navarre à la faconde celles des Clèves. Mais il faut convenir qu'il est étrange que cette erreur existât à l'époque du comte Jean 1 er . « Ceci semble convier à rechercher s'il n'y aurait pas eu quelques remaniements dans les écussons de la Diana; ce qu'il ne serait pas impossible de vérifier au moyen de procédés fort connus. « Vous voudrez bien, je l'espère, ne voir ici qu'une preuve du grand intérêt que j'attache à l'étude de l'ar- moriai de votre Diana qui, rapproché de l'armoriai de Revel, peut jeter un grand jour, non seulement sur les familles et les institutions du Forez au Moyen-Age, mais encore sur l'histoire de l'art héraldique. » Cette difficulté présentée il y à six ans à mon infortuné prédécesseur, m'a fort intriguée, il y a plusieurs mois, lorsque j'ai trouvé cette lettre dans nos archives. Je n'avais pas pu la résoudre ; et le 4 juillet 1873, M. Valentin-Sniith étant venu visiter la Diana, n'a pu me donner aucune solution. J'en ai parlé en vain dans les réunions de notre Société historique, et j'en restais là , lorsque la semaine dernière, j'ai cru en avoir trouvé l'explication sans la chercher. J'examinais les gravures des anciens sceaux dans le bel ouvrage intitulé : Eléments de Paléographie, par M. Natalis de Wailly, 1838, in-folio, lorsque je suis tombé sur la planche E. tome 2, pages 345, 6 et 7, et j'ai été frappé de la ressemblance de l'écusson de Jeanne de Na- varre, qui y est gravé, avec celui de la Diana. Ce petit écussonde dix millimètres de large, sur douze