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DE LA VILLE DE LYON. 337 qu'on ne le croit généralement. Elle est tout uniment la tra- dition et le symbole de la banderolle flottante que le précur- seur portait attachée à sa croix, et c'est pourquoi on la voit ainsi combinée au symbole chrétien, au faîte de presque tous les campaniles de Rome. — Que l'on proscrive le coq celtique, rien de plus sage ; mais la girouette surmontée de la croix, comme elle existe à N.-D.-de-Fourvières, c'est une grave erreur de la réputer. inconvenante ou ridicule. —Une char- mante balustrade sur le flanc septentrional a été greffée sur les subslruclions ; quand au côté méridional de la façade, il est encore à peu de choses près dans les conditions où il se trouvait lors de la pubticalion de notre dernier bulletin. — Rien de récent à l'intérieur du vaisseau. XI. RUE DES BOUQUETIERS. Malgré cette admirable sollicitude qu'elle témoigne pour les intérêts moraux et matériels de la seconde capitale du royaume, malgré cet esprit fortement communal qui carac- térise l'administration municipale de la ville de Lyon, esprit que les hommes venus de loin pour l'administrer au point de vue gouvernemental, ont été souvent étonnés de trouver si compact, si ferme dans la résolution et la résistance ; la mairie de Lyon a fait en tout ce qui concerne ce quartier, non sans opposition vive, énergique, consciencieuse, les plus étroits calculs, commis une foule de lésineries et d'impar- donnables fautes. Elle a, de gaîté de cœur, renoncé à l'occa- sion facile de donner un cadre magnifique à Saint-Nizier et de prouver la profondeur de la cité. Les petites et mesquines réserves se sont mêlées aux grandes pensées dans une mesure