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CIRCENSES. L'ARÈNE LYONNAISE ET LE PETIT BLANCHARD. ilac arte Poilux et vagne Hercule* Enisus arces attigit igneas. ÎIORAT, Lyr. Il y a seize ou dix-sept ans, nous nous le rappelons tous, quatre vigoureux compagnons, habituels triomphateurs des arènes de Nîmes, cherchant aventure, comme les paladins do la Table-Ronde, vinrent dans notre ville donner quelques re- présentations des luttes méridionales, et, pour la première fois, nous initièrent à ces amusements homériques. Quels étaient les véritables noms de ces vaillants athlètes V je ne l'ai jamais su, mais leurs sobriquets, leurs noms do bataille, devenus populaires, resteront longtemps dans notre mémoire. La génération actuelle, pas plus que ses descen- dants, n'oubliera Quiquine, Parisien, l'Aimable et Sans-Pa- reil. A eux la gloire d'avoir naturalisé, sur nos rivages, ces jeux poétiques, l'orgueil de Nîmes et d'Avignon. L'arrivée des lutteurs provençaux, comme on les appelait