page suivante »
;SO'l ÉTUDE SUR LA VIE KT SUR LES ÉCRITS de, de ses affaires et de son négoce. Il leur est enjoint de ne rien recevoir pour les bienfaits de lamèdecine de Dieu (1), d'avoir une allure grave et modeste, un langage réservé; de ne rendre que de rares visites aux veuves et aux vierges, de se trouver rare- ment avec les femmes ; d'observer, dans une sainte chasteté, (es mâles vertus de l'abstinence, de porter respect aux vieil- lards, et de s'adonner enfin à la lecture, à la prière, à la psal- modie. Il y avait deux sortes de clercs, les uns qui vivaient sous le régime et sous l'œil de l'évêque ; les autres, qui étaient acé- phales, c'est-à -dire sans chef, n'étant ni clercs, ni laïcs; nesa- chant qui ils suivaient, comme s'exprime l'auteur, et il les compare aux Hippocenlaurcs : mixtumque genus, proletque biformis. Tous les clercs portaient une tonsure, ayant le haut de la Jête rasé, et gardant une couronne de cheveux autour de la léte, à la façon du cercle d'or avec lequel les rois ceignaient hur front. Quant aux évéques, a qui il donne le nom de sacerdotes, pomme font assez fréquemment d'autres Pères des premiers siècles, on les ordonnait â leur trentième année; c'est l'âge de la vie où finit la jeunesse, et celui aussi où le Christ se mit à sa divine prédication. Les évoques désignés devaient avoir vécu dans le célibat, ou bien n'avoir été mariés qu'une fois, et en- core avec une vierge. Us étaient ordonnés par tous les Com- provinciaux, et c'était là une sage mesure pour obvier à l'hé- résie, mais il suffisait de leur assentiment témoigné par lettres, et de la présence de trois d'enlr'eux. En ordonnant un évo- que, on lui donnait un bâton et un anneau: le bâlon, pour montrer qu'il devait guider ou corriger son peuple, et se faire l'appui des faibles; l'anneau, comme symbole de son ( 0 De Off„:.,U, 2.