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DE TORQUATO TASSO. 271 Page 19. Pielro romita. P. 20, Viaggio di Carlo Magno. P. 40, Tancredii Ricardo. P. 107, Fuga di Guglielmo, P. 123, Goffredo simile al turbine. P. 127, Âmbasciatore del re di Rabilonia. P. 242 : il y a, dans le chroniqueur, une description de sé- cheresse, et le poète a simplement mis en marge : Nota. Le môme libraire nous fit voir un volume qui renferme plu- sieurs écrits, tels que les Origines de M. Porcius Caton, un traité deFrontin, el d'autres écrits relatifs à l'histoire romaine ou aux antiquités italiques. 11 y manquait huit feuillets de Ca- ton, el nous remarquâmes en télé du livre deux pa.es de Tor- qualo, dans lesquelles figurait, entre autres, ce principe : Res magicœ non sunt prohibitœ nisi in quantum sunt peccandi oc- casio, secundum Thomam. Ainsi, le poète songeait à la magie, et lisait dans saint Thomas qu'elle n'est défendue qu'autant qu'elle devient une occasion de péché. A la fin du volume, M. Pétrucci nous montra un axiome politique écrit en latin, et que voici textuellement : Principatus nondebetur sanguini, sedmerilis, inutililerque régnai qui rex nascitur. Quand nous en prîmes note , M. Pétrucci nous recommanda fort de ne pas publier en France celle maxime séditieuse et attentatoire à la dignité princière. Nous ne nous sommes pas cru obligé de respecter de si honnêtes scrupules. On nous montra ensuite un saint Cyprien de Cologne (1542, in-8°), annolé en latin, par Tasso ; et une édition des Œuvres de Jérôme Frascator, Véronais. Ce volume in-4°, imprimé a Venise, chez les Junte, en 1574, venait de la maison Co- lonna, et avait appartenu également au grand poète de l'Italie. Nous avions sous la main quelques autres curiosités biblio- graphiques, comme, par exemple, l'Aminta, (Paris, 1655, în-4°), avec des notes de Ménage, qui en préparait une édi-