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MONOGRAPHIE DE L'ÉGLISE DE VILLARS (AIN). I. En voyant surgir le Montellier sur ce solitaire mamelon d'argile qui domine tous les étangs et les steppes de la D >m- bes, on se croirait au pied d'un vieux château coupant de ses noirs profils les horizons indécis, vaporeux, fantastiques de la romantique Ecosse, ou bien encore, — n'était l'absence des Bravi, — en présence du Castel de Vinnominato des promessi Sposi d'Alessandro Manzoni. — En entrant dans le bourg de Villars, on s'imaginerait, à l'expression calme des visages, au silence du lieu, que l'on arrive dans une de ces petites cités du Faucigny ou duChablais où la nationalité sa- voisienne concentre ses traditions, son esprit de foi et de famille, ses habitudes patriarchales. Mais laissons en paix le grave maimirdu Montellier, pour nous occuper exclusivement de l'église de Villars.