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244 pareils honneurs, pour avoir fait un savant traité de la Rose que le pape Innocent IV avait bénie, le IVe dimanche de Ca- rême , et donnée à cette église comme un gage précieux de l'hospitalité avec laquelle ce souverain pontife y avait été traité pendant un séjour de plus de six années. Les RR. PP. Chartreux lui rendirent, dans tout leur ordre, de semblables devoirs de piété; ce que firent aussi quelques autres commu- nautés ecclésiastiques et régulières, en faveur desquelles il avait écrit. Comme je pris quelque soin de l'édition de ses ouvrages, à la tête desquels je fis mettre son portrait (1), je l'accompagnai de ces deux épigrammes latines : Proh ! quantum decus oris et verendœ Frontis gloria, nobilesque rugae , Et spirant animos senecta grandes Toto pingitur erudita vultu ! Nuinquam de tabula manum reduces Senex impiger et laboriose ? Tandem desine ; cerne qualis extat Mentis effigies tuae ; quid ultra Tendis ? nullius est imago , tanto Ducla tempore , totque linearum (2). » Je ne rapporté pas la seconde épigramme, qui est d'assez mauvais goût, et faite en commun par Menestrier et le P. Jean Bertet. Ce dernier^ et Louis de Cellières, Joseph de Saint- Estienne , Louis Boniel , Gaspard-Joseph Charonnier, Henri Raynaud , neveu du P. Théophile , se sont ingéniés à louer le savant auteur. Un passage de Monconys nous instruit de quelques particu- larités de la mort du P. Raynaud et des faux bruits que l'on fit courir à cette occasion. « Comme je lui dis (3) que j'étais de Lyon,il me demanda aussitôt des nouvelles de la mort du P. Théophile Raynaud ; je lui dis que je me trouvai à Lyon quand (1) Ce portrait est du Lyonnais Gérard Audrand. (2) Menestrier, Hisl, eccl. manuscrite de Lyon, tom. I, pag. 115. (3) A. un jésuite de Lantsberg.