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 deurs, ni aucune espèce d'ordre de la cour sur la nature
 des honneurs que le roi entendait qui leur fussent rendus,
 prit diverses mesures pour être informé du jour où LL. EE.
 arriveraient à Lyon.
     « Il fut successivement instruit que les ambassadeurs
étaient partis le 28 juin d'Avignon, qu'ils allaient à pe-
 tites journées, ne marchaient à peu près que depuis dix
heures du matin jusqu'à six heures de l'après-midi, qu'ils
 avaient couché le i c r juillet à Saint-Vallier, et le 2 à
Vienne, et qu'ils devaient partir le 3 de cette dernière
ville, sous l'escorte de la maréchaussée, pour arriver dans
l'après-midi à Lyon ,011 18 à 20 cipayes, composant leur
garde, avaient récemment passé, continuant leur route
jusqu'à Paris.
    « D'après cette connaissance de la marche des ambas-
 sadeurs , M. le prévôt des marchands fit les dispositions
 que leur prochaine arrivée dans la ville lui parut néces-
 siter.
    « En conséquence, deux brigades de la maréchaussée ,
à la résidence de Lyon, furent placées à la porte de la
 Guillotiére pour y remplacer celle de Vienne au moment
de l'arrivée des ambassadeurs, et les escorter dans la ville
jusqu'au logement qui leur avait été préparé à l'hôtel de
la Croix-de-Malte, place Louis-le-Grand. Cet hôtel fut
gardé par des détachements de la-compagnie du guet, à
l'effet d'empêcher qu'il ne se jetât trop de monde dans
l'hôtel jusqu'au moment de l'arrivée des ambassadeurs,
et que leurs équipages fussent en sûreté.
    « La compagnie franche détachée du régiment Lyon-
nais , et préposée de la garde des portes de la ville,
fut placée sur le pont de la Guillotiére ; elle était sou-
tenue , au-dessus de la ville, aux abords du pont, par