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ACADÉMIE DE LYON.
SÉANCE DU 25 AOUT.
Le 25 du mois d'août, l'Académie de Lyon a tenu sa séance
annuelle. Ce sont encore deux médecins qui viennent de s'as-
seoir au bienheureux fauteuil. Encore quelque temps, et l'Aca-
démie pourra devenir une faculté ! La séance n'a présenté
qu'un intérêt fort secondaire, à moins que ce ne soit un grand
plaisir pour les auditeurs de voir monter la fumée de l'encens
que se prodiguent héréditairement nos 45 immortels , et d'en-
tendre discourir à perle de vue sur la Physiologie de l'his-
toire. L'Académie devrait bien mettre quelque variété dans les
divers morceaux qui défraient une séance.
MM. Monfalcon et Imberl ont prononcé leurs discours de
réception. Le premier de ces deux académiciens publie une
édition polyglotte de limitation de Jésus-Christ, « le plus beau
livre qui soit sorti de ta main des hommes, puisque l'E-
vangile n'en vient pas , » comme disait le froid Fontenelle.
M. Monfalcon a lu des Etudes sur le livre auquel il fait ainsi
parler chez nous les principaux idiomes de l'Europe. Ces Etu-
des attestent des recherches très-savantes, mais où il manque
un peu de ce qu'il faudrait pour louer un livre si beau de
simplicité et d'onction. Bien des choses sont amenées là par
force. Néanmoins, nous devons rendre justice au zèle infati-