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vie d'un grand personnage , tel qu'a été le P. Théophile, et
écrite de la main du P. Berlet, ne saurait manquer d'être fort
belle. » Tom. III, pag. 115.
   Le P. Bertet n'a rien écrit sur la vie de Raynaud.
   Et le 20 novembre 1665 : « Il me semble que M. Boissal ne
fait point bien de s'engager pour la nouvelle édition des OEu-
vres de M. Meyssonnier, qui est aussi fou à Lyon , que noire
Tardy l'est à Paris ; s'il le fait, j'ai peur qu'il n'en soit mau-
vais marchand. Pour le P. Théophile, on n'en voit point ici;
quelqu'un m'a dit que les Pèresne veulent point qu'il soit mis
en vente, si premièrement on n'en refait beaucoup de feuil-
lets qui leur déplaisent. Voilà une tyrannie bien grande sur
les esprits des savants, et sur les écrits des hommes morts ;
je n'en ai du regret que pour M. Boissat, qui manque à ga-
gner et à distribuer son grand ouvrage par tout le monde où
il y a des curieux; jamais je ne l'achèterai que l'on ne me
fournisse les feuilles retranchées ; c'est peut-être le meilleur
de tout l'ouvrage, et j'en ai bonne opinion , puisqu'il déplaît
à ces bons Pères passe-fins, nigra cohors. » Tom. III, p. 118.
   Ailleurs, Guy Patin vante la riche et féconde polymathie du
P. Raynaud (1); il écrit au bas, qu'il serait ravi de pouvoir en-
tretenir ce bon Père deux ou trois heures, car la plus douce joie
qu'il ait en l'esprit, c'est d'avoir autrefois entretenu familière-
ment de grands hommes (2).
                                      F.-Z.   COLLOMBET.

  (1) Rom. II ^pag.^50.
  (2) Ibid. , pag. 158.