Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
page suivante »
                                   346
je trouve à la Bibliothèque de Lyon ( Opuscules du P. Menes-
trier, tom. I , n° II) : Discours funèbre prononcé aux obsèques
de la très-chrétienne reine mère Anne d'Autriche ; Paris, L'An-
glois, 1667, in-4°. Celte oraison funèbre est faible et présente
plusieurs traces de mauvais goût ; je croirais volontiers
qu'elle fut prononcée à Grenoble , lorsque je vois, dans la fin
de la seconde partie, des compliments pour l'évèque et les
magistrats de celte ville.
   II. Eloge historique de la ville de Lyon, et sa grandeur con-
sulaire sous les Romains et sous nos rois ; Lyon , Benoît Coral,
 1669 , in^4" (1). « J'admire les recherches particulières que le
P. Meneslrier a ramassées avec grand soin et beaucoup de
travail, pour en composer YEloge historique de la ville de
 Lyon ; ce livre durera à jamais, pour l'honneur de voire ville,
 qui est en France, ce qu'est Anvers aux Pays-Bas. » Voilà ce
 que Guy Patin, ami de Meneslrier, écrivait de Paris , le 6 mai
 1664(2).
   III. Oraison funèbre de très haut et très-puissant prince Henry
 de la Tour-d'Auvergne, vicomle de Turenne, etc., prononcée à
 Rouen dans l'église de l'abbaye de St-Ouen , le 15 de décembre
 1675; Paris, Est. Michalet, 1676, in-4°. Ce discours vaut
 mieux que l'éloge funèbre d'Anne d'Autriche.
   IV. La vie d'une dame chrétienne chinoise, avec deux lettres
 d'un théologien à un missionnaire ; in-16.
    V. Les divers caractères des ouvrages historiques, avec le
 plan d'une nouvelle histoire de la ville de Lyon; Lyon , Deville,
 1694 , in-8. Ce livre renferme trois chapitres principaux : le

   (1) « Une vignette de YEloge historique de Lyon, par le P. Menestrier, re-
présente cette 'ville sous la figure d'une femme éplorée, assise auprès d'un
lion, et relevée par un guerrier romain, qui est, sans doute, l'empereur
Majorien , restaurateur de la cité, dans le V siècle, après qu'elle eut été
ravagée par les Visigoths; idée q u i , de nos jours, a reçu une application à
peu'près* semblable , en faveur de Napoléon , daus un tableau d'un de nos
peintres lès plus distingués.» Breghot du Lut, Mélanges, tom. I , pag. 439.
   (2) heures choisies , tom. H , pag. 409. Voy, tom. III, pag. 415 et 415.