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églises, chapelles, oratoires, et à fairedes quêtes, consentirent,
par un acte du 27 mars 1638 , à ce que les Pénitents d e la
Miséricorde eussent la liberté de placer un tronc dans leur
chapelle , ayant une ouverture en dedans et une autre en
dehors avec cette inscription : POUR LES PAUVRES PRISONNIERS.

   Toutes les fois que la Compagnie s'assemblait, la chapelle
était ouverte au public. Comme le concours des fidèles était
assez considérable, le louage des chaises ajoutait encore son
produit à celui des aumônes.
   Les fondations et les legs de nombreux citoyens , pour la
continuation de cette œuvre , engagèren t les Confrères à
demander au roi des lettres patentes qui leur permissent
de recevoir et d'exiger des héritiers tous les dons qui leur
seraient laissés par testament en faveur des prisonniers. Elles
leur furent refusées le 25 janvier 1761, comme étant inutiles,
et le Conseil, en exhortant la Compagnie à poursuivre ses
louables exercices , lui donna l'assurance q u e , dans le cas où
elle serait inquiétée, il lui serait prêté aide et assistance.
   Bien différents de la plupart des hommes d e noire siècle,
qui ne font le bien que par ce sentiment d'ostentation qui a
donné naissance        aux souscriptions publiques et les a fait

  Au-dessus des deux piliers de la façade extérieure , on lit sur l'un :FOY ,
et sur l'autre : ESPÉRANCE, mots consolants que la religion nous souffle dans le
cœur , aux jours de nos misères.
  L'administration de l'Aumône générale (œuvre des pauvres) était tout-à-fait
distincte de celle de l'Hôpital (œuvre des malades). Plus tard, l'hospice de
la Charité absorba cette institution. Alors les administrations de l'Hôpital et
de la Charité n'en formèrent plus qu'une.