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  « ou porte-enseigne, et de trois suppôts bizarrement vêtus T .
  « qui récitoient tour à tour, en forme de dialogue, des vers
 « conformes au sujet du spectacle, et qui servoiënt à d o n n e r
 « l'explication de ces figures emblématiques. » D. Thomas ,
 Précis de l'Hist. de Lyon sous le règne de Louis XIII. L y o n ,
 1835, in-8°; Revue du Lyonnais, t. n , page 57.
    Le Colloque des trois supposls est dédié par les imprimeurs
 de Lyon à Mgr. d'Alincourt, qui remplissait les fonctions de
 gouverneur de cette ville depuis le mois de novembre 1608,
 et qui avait succédé à M. de la Guiche, mort le 14 juin de
 l'année précédente. Les interlocuteurs y célèbrent tour à
 tour le jeune dauphin et son auguste père, le vaillant Henri IV,
 qui devait bientôt être ravi à l'amour de son peuple par le
 plus déplorable des attentats. Les magistrats de notre cité y
sont aussi glorifiés, et le libraire Horace Cardon, qui était
alors un des échevins, n'y est point oublié. Il y est aussi
fortement question des bruits de guerre qui circulaient alors
dans toute la France ; et l'on serait presque tenté de croire
que c'est à l'occasion de ces bruits qui flattaient agréable-
ment l'oreille des Lyonnais , que les imprimeurs donnèrent
au public un spectacle de réjouissance; car les habitants de
Lyon avaient à tirer vengeance des étrangers qui avaient
contribué à les tenir, durant plusieurs années, sous la tyran-
nie des ligueurs. Quelques traits lancés contre les prolestants,
témoignent assez que L'auteur avait déjà déserté les drapeaux
de Calvin.
   IL La Lyre, sacrée de S. Bernard sur la Passion de Nostre
Seigneur et la lubilalion du nom de Iesus : avec l'Adieu au
monde de Lovys Garon, et sa Conversion à la foy catholique.
A Lyon , par Estienne Tanlillon, 1 6 1 1 , in-12. — Cet ouvrage
est dédié à Horace Cardon, eschevin et consul de l'a ville de
Lyon. L'auteur l'appelle son p è r e , son Mécène, son DON
RARE CACHÉ. Suivent d'autres pièces en l'honneur de l'illustre
libraire, et les anagrammes n'y manquent p a s .
  Les deux poèmes de Saint-Bernard, traduits , ou plutôt