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                                 NOTICE
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LE MARCHÉ AUX FLEURS DE LYON ET SUR LA SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE ,

                               PAR M. LACERE.


   Jusqu'à ce jour- des sociétés savantes, des comices agricoles, des prix
nombreux ont été fondés pour encourager l'agriculture qui nourrit les villes
et enrichit les campagnes : en revanche, peu de choses a été fait pouv
encourager celte modeste et gracieuse sœur de l'agriculture qui a pour objet
la culture , en apparence frivole, des fleurs, ces brillantes productions végé-
tales dont les couleurs vives, brillantes et variées, le parfum lour-à-tour
suave , enivrant et délicat, répandent tant de charmes autour des habitations
champêtres et jusqu'au sein de nos foyers domestiques, de nos plus somp-
tueuses fêtes.
   Que l'habitant des campagnes, autour duquel la nature verse avec une
négligente profusion tous les trésors de la végétation , qui assiste en specta-
teur blasé à toutes les différentes transformations que subit SOH aspect suivant
les saisons , qui est familiarisé avec la pompe de ses spectacles les plus gran-
dioses, qui a pour plate-bande les prairies parsemées de leurs fleurs natu-
relles, pour bosquets les forêts, pour perspective un horizon sans bornes ;
que l'homme de la campagne, absorbé par ses robustes et productifs travaux,
dédaigne l'iiorlicullure , cela se conçoit ; mais nous, sédentaires habitants
des villes, nous serions bien ingrats si nous ne tendions une main secourable-
à cette pauvre délaissée qui nous offre , eu échange de l'intérêt que nous lui
portons, des jouissances si pures et si vives. Que sont-elles les jouissances de
la nature pour ceux d'entre nous qui ne sont pas les heureux possesseurs de