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d'en former d'autres. Outre cela , j'ai des écoles dans les-
quelles des lecteurs non-seulement s'exercent à la lecture des
offices , mais encore s'appliquent à "la méditation des livres
divins pour en acquérir l'intelligence spirituelle ; il en est
quelques-uns parmi eux qui déjà sont presque capables d'ex-
pliquer, d'après le sens spirituel, le livre des Evangiles. La
plupart peuvent exposer le livre des Prophètes , suivant le
sens spirituel , aussi bien que les livres de Salomon , ou les
livres des Psaumes, ou même le livre de Job. Autant que j'ai
pu , je me suis efforcé défaire copier des manuscrits dans la
même église. Je me suis occupé aussi de ce qui concerne
les vêtements des prêtres ou leur ministère. Je n'ai pas non
plus , autant qu'il m'a été possible, cessé de travailler à la
restauration des églises , en sorte que la plus grande église
de cette ville, consacrée à saint Jean-Baptiste, je l'ai recou-
verte et en ai relevé les ruines en grande partie. J'ai réparé
aussi le toit de l'église de Saint-Etienne. J'ai reconstruit en-
core l'église de Saint-Nizier et celle de Sainte-Marie (1). Outre
les monastères que j'ai fait restaurer, j'ai rétabli des maisons
épiscopales, parmi lesquelles il en est une qui était presque
détruite; elle a été recouverte. J'ai fait bâtir ensuite une autre
maison avec un solarium (2) et des appartements; je l'ai dis-
posée pour vous, afin que si vous arrivez dans nos contrées,,
vous puissiez y être reçu. J'ai fait construire un cloître dans
lequel des clercs résident tous aujourd'hui, comme on le sait,
sous le même toit. Dans la même ville, j'ai restauré d'autres
églises, dont l'une en l'honneur de sainte Eulalie, et où fut
un monastère de filles ; elle est consacrée à saint Georges ;
de nouveau je l'ai couverte et en ai relevé en partie les dé-
combres depuis les fondements.
« Une autre maison en l'honneur de saint Paul a été aussi
recouverle.il est un monastère de filles, élevé en l'honneur de
(t) Notre-Dame de la Plalière, suivant le Laboureur, Masures de ïIle-Barbe.
(2) Terrasse en haut des maisons, comme chez les anciens ; du mot sol.