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  ferait soupçonner rien de semblable. Ils manquent d'ordre
 dans la disposition, de goût et de grâce dans le style ; ils ont
  enfin le grand malheur de n'avoir aucune donnée positive
 sur l'âge des deux basiliques, sur leurs fondateurs, sur les
 faits dont elles purent être ou témoins ou victimes. Ce qu'ils
 offrent de précieux, c'est une série d'épitaphes des person-
 nages inhumés dans les basiliques. Yoici, du reste, les ti-
 tres des opuscules de Quincarnon :
    I. Les Antiquitez. et la fondation de la Métropole des Gaules
 ou de l'Eglise de Lyon et de ses Chapelles , avee les épitaphes
que le temps y à religieusement conservés; Lyon, Libéral,
 1673, in-16.
    II. La Fondation elles Antiquité^ de ta Basilique collégiale,
 canoniale et curiale de S. Paul de Lyon, etc., 1 vol. ïh-18;
au dépens de l'auteur; saris daté, saris norri dé ville ni d'inï-1
primeur.
    Dans la Bibliothèque historique de la France, Lëlonge donné
à cet ouvragé la date de-1606, mais c'est une erreur , puisque
Quincarnon mentionne, à la page 85 , la mort de Lésdîguiè-
res , arrivée le & mars 1681. Toutefois, il serait possible que
l'ouvrage de Quincarnon eut été publié postérieurement à
l'année 1682.
    J'ai vu ces deux volumes dans la Bibliothèque lyonnaise dé
M. Coste, où se trouvent bien d'autres raretés.