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191 Claude Le Laboureur : « Ouvrage recherché par rapport aux anciens titres qu'il renferme. Les exemplaires en sont peu communs : 12 à 18 fr. Il faut que les deux volumes soient de l'édition de Paris , 1681 (2 vol. in-4°) ; car les exemplaires qui ont pour premier volume l'édition de Lyon , 1665 , en un seul volume , n'ont point de valeur. » 1° Il paraît que M. Brimet a ignoré que le premier vol. a été imprimé trois fois, savoir , deux fois à Lyon et une à Paris ; il ne cite qu'une édition de chacune de ces deux villes. 2° Le 1 er volume de la seconde édition de Lyon , quoiqu'en dise M. Brunet, est peut-être préférable au même volume de l'édition de Paris, puisque les listes et corrections manquent à ce dernier. Le P. Niceron (1) semble également n'avoir connu qu'une des deux éditions du 1 er volume, données à Lyon (2). Les Masures de Vile-Barbe sont un livre lourd et diffus, mal écrit, mal digéré, dépourvu de critique, en général; mais les titres que l'auteur a su réunir, les documents nombreux qui se trouvent là donnent certainement du prix à l'ouvrage. Sans le P. Le Laboureur , nous ne saurions presque rien sur un des plus anciens monastères des Gaules ; une bonne histoire de Hle-Barbe est encore à faire , cependant, car les deux volumes du P. Le Laboureur ne sont pas abordables à d'autres personnes qu'aux érudits de profession. V. Histoire généalogique de la maison de Sainte-Colombe, et autres maisons alliées ; Lyon , Claude Galbit, 1673 , in-8°. Le bourg de Sainte-Colombe, en Beaujolais, sur les limites du Forez, est le berceau de la maison de Sainte-Colombe, qui en a pris le nom. Plusieurs biographes ont écrit que Claude Le Laboureur était oncle de Jean Le Laboureur ; d'Hozier a remarqué le premier qu'il était son cousin (3). (1) Mim. tom. xiv, pag. 128. (2) Bréghot du Lut, Mélanges, tom. i , pag. 34. (3) Biogr. univ. , art. Ci. LE LABOUREUR.