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Une querelle qu'il eut avec le chapitre de Lyon , au sujet de
ses prérogatives , lui suscita des ennemis puissants. Ne pou-
vant conjurer l'orage , il résigna son bénéfice , et chercha un
asile dans la maison de l'Oratoire, à Valence; il revint à Lyon au
boutde quelques mois,y publia quelques ouvrages, et alla enfin
habiter Paris, où il mourut dans un âge très-avancé. Il vi-
vait encore en 1682. « C'était, dit un contemporain, un
homme fort chaud et fort entier dans ses opinions (1). » On
a de lui :
I. Notes et Corrections sur le Bréviaire de l'Eglise de Lyon ;
Lyon, Jean Champion , 1647 (2), in-8°. L'auteur ne parlait
pas du chapitre de l'église primatiale avec beaucoup de ré-
serve ; i! se vit en butte à des persécutions dont il ne put-se
défendre qu'en résignant sa prévôté. Besian Arroy écrivit
contre lui son Apologie pour l'Eglise de Lyon ; il ne lui épargna
pas les injures. C'était bien à tort qu'il lui reprochait d'avoir
caché son nom sous ces caractères muets C. L. L. P. A la fin
de l'épitre à l'archevêque de Lyon, Claude Le Laboureur
s'était désigné en toutes lettres. De bonnes raisons eussent
été d'un plus grand poids que des sottises^ surtout dans la
bouche de l'avocat du chapitre.
II. Discours de l'origine des armes et des termes receus et usités
pour l'explication delà science héraldique; Lyon, Guill. Barbier,
1658 , in-8°. L'auteur critique l'ouvrage composé par le P.
Ménestrier sur le même sujet et sous le même titre.
III. Epislre apologétique pour le Discours de l'origine des
armes, contre quelques lettres de M. C. F. Ménestrier, cy-devant
professeur d'éloquence, et maintenant estudiant en théologie
à Lyon, par L. L. A. P. de l'Ile-Barbe; in-4°. C'est une ré-
plique à la réponse que le P. Ménestrier avait faite au précé-
dent ouvrage.
IV. Les Masures de l'Abbaye royale de VIsle-Barbe-les-Lyon.
(1) J.-J. Chifflet, 'Notes manuscrites.
(2) Et 1643, comme dit la Biogr. univ.