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170 ment., et annonce, d'une manière non équivoque, qu'il fut édifié à l'époque où la révolution architecturale, consommée au XIIIe siècle, commençait à faire des prosélytes, c'est-à - dire dans le milieu du XIIe. Le dôme principal est éclairé par huit ouvertures qui jettent leur jour dans l'église. On re- marque, à l'extérieur de l'édifice, de ces zones de briques cou- pant, de temps en temps, de leur bandeau rouge, la maçonne- rie faite de moellons de petit appareil. Les fenêtres qui ré- gnent le long de la nef étaient d'une dimension inégale; mais M. Benoît a eu le bon esprit de les rendre toutes similaires ; elles sont à plein-cintre, cantonnées de deux colonnettes byzantines. Le monument est contre-buté par des contre-forts à base engagée, d'un jet assez hardi et d'une structure ferme. Vous remarquerez avec intérêt sur les murs extérieurs de l'église une foule de détails délicieux, comme tores, médit- ions, rinceaux, chapiteaux, colonnettes, archivoltes d'un galbe très-curieux, et que la plastique devrait reproduire .— Voilà pour l'extérieur. — IV. BESTAUHATION. Tant de causes de destruction avaient conspiré contre notre belle église de Saint-Paul, qu'elle était réduite à un état déplorable , lorsque , dans le cours de l'année 1835 , le conseil de fabrique de la paroisse , témoin des restaura- tions qui s'opéraient à Ainay, à Saint-Nïzier, à l'église pri- matiale , à Saint-Polycarpe , à Saint-Irénée, résolut de ne cintres qui dégénèrent en véritable ellipse, accouplés à des ogives lancéolées. On voit un galbe nouveau qui cherche à naître , qui n'est pas encore , mai» qui sera bientôt.