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ment., et annonce, d'une manière non équivoque, qu'il fut
édifié à l'époque où la révolution architecturale, consommée
au XIIIe siècle, commençait à faire des prosélytes, c'est-à-
dire dans le milieu du XIIe. Le dôme principal est éclairé par
huit ouvertures qui jettent leur jour dans l'église. On re-
marque, à l'extérieur de l'édifice, de ces zones de briques cou-
pant, de temps en temps, de leur bandeau rouge, la maçonne-
rie faite de moellons de petit appareil. Les fenêtres qui ré-
gnent le long de la nef étaient d'une dimension inégale; mais
M. Benoît a eu le bon esprit de les rendre toutes similaires ;
elles sont à plein-cintre, cantonnées de deux colonnettes
byzantines. Le monument est contre-buté par des contre-forts
à base engagée, d'un jet assez hardi et d'une structure ferme.
Vous remarquerez avec intérêt sur les murs extérieurs de
l'église une foule de détails délicieux, comme tores, médit-
ions, rinceaux, chapiteaux, colonnettes, archivoltes d'un
galbe très-curieux, et que la plastique devrait reproduire .—
Voilà pour l'extérieur. —



                                     IV.



                               BESTAUHATION.



   Tant de causes de destruction avaient conspiré contre
notre belle église de Saint-Paul, qu'elle était réduite à un
état déplorable , lorsque , dans le cours de l'année 1835 , le
conseil de fabrique de la paroisse , témoin des restaura-
tions qui s'opéraient à Ainay, à Saint-Nïzier, à l'église pri-
matiale , à Saint-Polycarpe , à Saint-Irénée, résolut de ne

cintres qui dégénèrent en véritable ellipse, accouplés à des ogives lancéolées.
On voit un galbe nouveau qui cherche à naître , qui n'est pas encore , mai»
qui sera bientôt.