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      Mennais. Nous en reparlerons. Cette vive et généreuse réponse est en vente
      chez M me Durval. Un vol. in-S°, de dou2e feuilles. On y trouve aussi :
         Fin et Renouvellement, ou dialogue sur la Politique, la Religion et la Morale ,
      Lyon,Boursy, 1857. M. Terson continue, sous ce litre, à faire paraître chaque
      mois une livraison de cet ouvrage , dans lequel il se propose de traiter pour
      le peuple les questions les plus utiles à son éducation. C'est une œuvre de
      conscience et de bonnes intentions ; nous y reviendrons.


      PRÉCEPTES POUR LA PREMIÈRE ENFANCE , par Mme C. M. , à Lyon , chez
        Périsse frères. (Imp, de L. Perrin), 1837, in-12. {Au profit des pauvres).

          Sous ces fausses initiales, une dame de notre villa vient de se révéler à
       nous ce qu'elle est pour tous ceux qui l'approchent, femme d'esprit et de
       cœur, poète par la pensée comme par l'expression, mère tendre et dévouée
       pour les enfants d'autrui comme elle l'est pour les siens. L'auteur, en pu-
      bliant son livre , s'est proposé deux nobles buts ; il a voulu , d'un côté , for-
       mer le cœur de l'enfance, e t , de l'autre , soulager la misère du pauvre , en
      lui consacrant le produit de la vente. I! ne s'est pas contenté de donner des
       préceptes, il les a mis eaaction. La poésie qui les revêt est là pour res-
       serrer la forme , rapprocher la pensée et met're plus en relief chaque mora-
      lité qui en ressort. La poésie , c'est le vase élégant et ciselé ; le précepte ,
       c'est le parfum , c'est la liqueur. Doux parfum , bienfaisante liqueur donnés
       à l'enfance , pour qu'elle en garde toujours le souvenir. Ce ne sont point là
       de ces contes qui faussent le jugement et affaiblissent les organes, de
      ces fables qui déroulent de jeunes intelligences , ni de ces éblouissantes
      féeries qui, sans leur apprendre rien d'utile, les rendent envieux et mé-
      contents de leur sort ; mais ce sont de tendres causeries de la mère à l'en-
      fant, de doux élans vers la divinité ; c'est un appel fait à tous les sentiments
      •de famille et d'humanité, à tous lesheureux penchants , à toutes les qualités
      «le l'aine , qui j>las tard nous font aimer et estimer ici lias. Nous regrettons
      <3e ne pouvoir appuyer nos éloges de quelques citations ; nous le ferons plus
v •   tard. Nous recommandons cet ouvrage à toutes les mères. Qu'elles le lisent et
      le méditent ! car il s'adresse autant à elles -qu'à leurs enfants , et mieux que
      «ces derniers , elles pourront en apprécier tout le mérite. Alors , pour obéir
      â la reconnaissance de leur cœur, elles chercheront à découvrir le modeste
      anonyme sous lequel nos préjugés sociaux ont encore , sans doute, forcé fau-
      t e » à se dérober.                                       Léon BOITEL.