page suivante »
LES CHAMBRES DE MERVEILLES 455 feuilles de Serlio dont il publia une partie à Francfort, en 1575. Plus tard, les œuvres complètes de Serlio furent imprimées à Venise, en 1584, 1618 et 1619, in-quarto et en 1663 in-folio, en italien, avec une traduction latine. Strada de Rosberg fut un des premiers à transporter l'étude des médailles dans les travaux historiques, et trafiqua aussi des anti- quités. (V. Moreri et Biog. univers, de Michaud.) Serlio connut également beaucoup notre grand architecte Phi- libert de L'Orme. « Aussi, dit M. Gharvet, dans son remarquable étude sur ce dernier, avec quelle admiration de L'Orme ne parle - t-il pas du vieux Serlio qui hérita lui-même des relevés antiques qu'avait pu faire Baldassare Peruzi. C'est Serlio, dit de L'Orme, quia donné le premier aux François, par ses livres et ses dessings la connaissance des édifices antiques, et de plusieurs fort belles inventions, estant home de bien, ainsy que je l'ai cogneu, et de fort bonne ame, pour avoir publié et donné de bon cueur, ce qu'il avoit mesuré, veu et retiré des antiquités. » LÉOPOLD N I E P C E , C o n s e i l l e r à la C o u r d ' a p p e l de L y o n . (A suivre.)