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390                       LA R E Y U E     LYONNAISE

« Préparas lou batèu !                       E soun abat tant sage...
Largas la blanco yèlo !                      Salut, fraire estima !
Vouguen, coume se dèu,                       Te poutoune, o ribage ! »
A travès l'aigo bello !...
                                             Vaqui ço que disié,
L'anti-salo dou cèu
                                             Coume un fraire a si fraire.
A mis iue se desvèlo !
                                             A si dous escudié,
« Pode vèire adeja,                          A sounjouglar cantaire,
Au lio de l'arrambage,                       La flour di cavaliê,
Li blanc mounge acampa,                      La perlo di troubaire!


                                   MANDADIS
           AU POUETO 1RLANDES, DENIS FLORENCE MAO CARTHY


                         En ensigne toujour
                         D'uno afecioun qu'es grando,
                         Esto pichoto flour —
                         Lou Felibre la mando
                         De Moore au sucessour,
                         Au Lauréat d'Irlando !

  VVIII. Préparez le bateau ! larguez la blanche voile! et voguons comme il faut
à travers l'eau paisible !... L'entrée du ciel s'ouvre à mes yeux !
   XIX. Je peux les entrevoir déjà, au lieu de l'arrivée, les blancs moines assemblés,
et leur abbé vénérable.... Salut ! ô frères bien-aimés. —Reçois mon baiser, ôrivage ! »
  XX. Voici ce que disait, comme un frère à ses frères, à ses deux écuyers, à
son jongleur chantant, la fleur des chevaliers, la perle des trouvères !


                                       BNYOI
                    AU POÈTE IRLANDAIS, DENIS FLOKENCE MAC CARTHV


  En signe éternel d'une grande affection, cette petite fleur, le félibre l'envoie au
successeur de Moore, au Lauréat d'Irlande !