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334 LA R E V U E LYONNAISE pour commencer par l'extérieur, sont au nombre de trois \ avec une poterne sur laquelle on lit : Sic FÅ’DERA PRISCA NOVANTUR2 Encore : D. CATHARIN/ï GALL. REGIN/E ÃŽMMUNITATE DONATA - SPLENDORIQJJE PRISTINO RESTITUTA CIVITAS3 L'intérieur de la ville est formé par les églises et les maisons civiles. La cathédrale 4 , siège del'évêque, est dédiée à la Vierge. On y arrive par une rue en pente 5 et par une série de marches en pierres. Le palais épiscopal est à côté 6 ; il y a une remarquable fontaine 7, à laquelle, par des canaux souterrains, l'eau vient de Royat, de telle sorte que le sol où elle coule est percé d'une foule de radiers, afin de donner de l'eau aux habitants. L'inscription suivante s'y lit : U R B I S /Ef ERUITATI ÃONTEM HUNC PERENNIS AQ.U/E EXIMIO CRATERE StPHUNCULIS PLURIBUS ORNATUM, AMBASIE PR^SULIS MUNIFICENTIA SUMMO URBIS CLIVO CONSTI- TUTU'M,VETUSTATEETCASTELLORUMVITIO IKTERRUPTUM, 1 1° La porte des Gras, à l'entrée de la rue des Gras; 2° la porte Cbampet, à l'entrée de la rue du Port;3° la porte du Cerf: c'étaient les principales portes, toutes trois précédées de ponts-levis. 8 « Ainsi se renouvellent les anciennes alliances. » 3 « Favorisée par les privilèges de dame Catherine, reine de France, la cité a été rendue à son ancienne splendeur. » 4 La cathédrale fondée, en 1248, sur les plans de l'architecte Jean des Champs, continuée aux quatorzième et quinzième siècles. On achève, en ce moment, les deux principaux clochers de la grande façade. Ce monument est l'un des plus remarquables de la France. 6 La rue des Gras, ainsi nommée parce qu'elle était terminé au devant de la cathé- drale par un grand escalier (gradus), démoli en 1796, et dont parle Golnitz. c Le palais épiscopal, commencé eu 1248, agrandi aux quatorzième, quinzième et seizième siècles, vendu nationalèment et démoli pendant la Révolution française. Il occupait fout le côté occidental de la rue Royale. Les dépendances comprenaient l'emplacement du théâtre (sur lequel était situé le jardin de l'évèché), la rue Royale. . "' Cette fontaine fut édifiée, en 1515, par Jacques d'Amboise, évêque de Clermoiit, au devant de son palais épiscopal. C'est un bijou architectural en pierre de Volvic, Un chef-d'Å“uvre de la Renaissance. Elle a été transférée, en 1808, sur la place Delille/ puis en 1855, sur le cours Sablon, où elle se trouve. Elle porte, avec raison, le nom de Fontaine de Jacques d'Amboise.