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^234 . LA REVUE LYONNAISE Sur les maladies et les funérailles, les documents abondent ; ici nous voyons les Égyptiens entourant le mort de bandelettes : on polit, on peint, on perce le cercueil ; là c'est une scène de deuil autour d'une momie ; derrière elle, on remarque un personnage à figure de renard ou de chacal, pareil à ceux que Ghampfleury a signalés d'après un papyrus dans son Histoire de la Caricature antique. Suit une procession funéraire dans l'antique Egypte : les pleureuses se livrent à de violentes démonstrations de douleur, on se jette de la poussière sur la tête en signe de deuil. Toits plats (EGYPTE moderne). Parfois par un ingénieux rapprochement, les coutumes mo- dernes sont placées à côté des anciennes. Près des instruments à puiser usités dans l'ancienne Egypte, nous trouvons le schadouf dont on se sert dans la Syrie actuelle, et nous demeurons frappés de l'analogie presque complète qui existe entre ces deux, types d'ustensiles domestiques et agricoles à plusieurs milliers d'années d'intervalle. 11 n'y a pas eu de progrès; ces peuples sont restés stationnaires. • . ' • Que d'usages contemporains nous retrouvons en vigueur dès la plus haute antiquité. Voyez ces colliers : aux uns sont suspendus des poissons, aux autres des cœurs, à ceux-ci des lézards. Entrez dans le premier magasin de bijouterie venu, vous pourrez sans peine vous procurer des parures analogues à celles que portaient les belles dames de l'époque des Pharaons.