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232                         LA REVUE LYONNAISE
géographie, pas de cartes : l'auteur pense que les savants ouvrages
publiés sur ces matières suffisent amplement à l'étude. Peut-être
cependant eût-il été bien inspiré, en plaçant en tête de son Atlas
une carte générale des pays dont il est le plus fréquemment parlé
dans la Bible. C'eût été une commodité que le lecteur aurait
appréciée.
   En revanche, dit M. l'abbé Fillion dans sa préface, « on aura le
droit de chercher ici une peinture fidèle de tout ce qui constitue la
vie intime, sociale, politique et religieuse, soit du peuple juif,
soit des nations païennes, en tant du moins que la Bible traite
d'elles ou de leurs mœurs, car nous ne devions pas sortir des
données bibliques. »




      Une dame égyptienne parfumée par ses servantes.   Un égyptien occupé à parfumer
                                                               son maître.



   Feuilletons l'Atlas, examinons curieusement les innombrables
figures qu'il contient. L'intérêt va toujours croissant : nous nous
initions aux coutumes des Egyptiens, des Assyriens, des Perses ;
nous avons en quelque sorte devant nous la photographie de ces
époques reculées. Les monuments ont été interrogés, les auteurs
les plus consciencieux consultés avec soin. C'est le fruit de ces
longues recherches, l'abrégé des découvertes des savants que nous
avons sous les yeux.
   Les vêtements, le mobilier, les repas, les funérailles, l'agricul-
ture et ses procédés, la chasse et la pêche, les arts et métiers,
l'architecture, la musique, la danse, les monnaies, les poids et