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                       DISCOURS DE CLAUDE                             801
  La phrase commence à la première ligne avec le mot SANE, et,
d'après ma copie, on lit à la seconde :

NOVu m / / / L~ DIVVS A V G / / / / / / / O N C / / / / 1LVS ET-PATRVVS-TI


   On peut, sans hésitation compléter ainsi :
   Sane novo m[ore] et divus Aug[ustus av]one[ulus) meus
et patruus Ti\berius)
   Avonculus — archaïsme dans le goût de Claude, — pour
désigner Auguste, oncle d'Antonia, la mère de Claude, est conforme
à l'emploi bien connu que fait Tacite du mot avunculus pour
avunculus magnus, par exemple dans ce passage (Ann., II, 43) :
Germanico alienatio patrui (de Tibère), amorem apud ceteros
auooerat, et quia claritudine materni generis anteibat, avurn
M. Antonium, avunculum Augustum ferens, et dans d'autres
passages analogues (II, 53; IV, 3 et 75, XII 64) où Auguste est
appelé avunculus du petit-fils de sa sœur Octavia.
   Cet article de M. Hirschfeld a déjà été publié en France par
M. Florian Vallentin dans son Bulletin épigraphique de la
Gaule, 1882, p. 3, et ensuite par M. Allmer, en extrait dans sa
Revue épigraphique du Midi de la France, 1882, p. 256.

                                                A. ALLMER,