page suivante »
64 LA R E V U E LYONNAISE « 1° Les aqueducs, hors la porte Saint-Just, depuis Ecully jusqu'à Francheville et Chaponost. « 2° Plusieurs inscriptions à Saint-Irénée et aux environs.Dans le jardin des Ursulines de Saint-Just, il y a des bains antiques couverts en portiques à voûtes. « 3° Dans le jardin des dames de la Visitation Sainte-Marie de l'Antiquaille, une conserve d'eau bien voûtée et bien cimentée, de cent pieds de long. « 4° Au-dessus de ce monastère sont les ruines du Palais des empereurs, où l'empereur Claude naquit et où Sévère de- meurait d. 1 Quand Spon étudia les ruines du Palais des empereurs, « il ne reslait rien de ce palais antique, » dit-il dans ses Recherches des antiquités de Lyon (p. 58), « que quelques aqueducs qu'on y découvre sous terre, et une belle inscription en vers latins qui n'est pourtant que d'un particulier appelé Claudius Rufinus. » Cochard, dans sa Description historique de Lyon, page 275, parle ainsi de ces aqueducs. « Dans l'enclos de la maison de l'Antiquaille, dit-il, sous le chemin qui va de la place des Minimes à Fourvière, existe un souterrain de centpieds de long, douze de large, quinze de haut, enduit jusqu'à la naissance de la voûte d'un enduit rouge extrêmement dur et poli, et un mur 1res épais coupé en deux parties inégales, en long boyau. Cette conserve était destinée, non à contenir du vin, comme l'ont pensé Ménestrier et d'autres savants, mais seulement de l'eau. » « L'emplacement de l'Antiquaille, a dit aussi M. Monfalcon dans ses notes sur Spon, p. 80, a fourni à notre Musée lapidaire plusieurs de ses monuments importants. On y a trouvé l'autel dédié à Jupiter Depulsor par Titus Flavius Latinanius et des inscriptions, entre autres celles de Claudius Caius LiberaUs (340), de Flavia Plebeia (303), de Sextus Julius Thermianus (321) et de Gaius Salvius Mercurius (60). LÉOPOLD N l E P C E , C o n s e i l l e r à lu C o u r d ' a p p e l . (A suivre.)