Revue du Lyonnais » série 4 - n°3 ( 1877 ) » pp.113

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comme 25 ayant lignes à la page; il y en a tantôt 23, ou 24, tantôt
26 ou 27. Il indique aussi à tort la figure de l'aveugle au verso
du 1 er feuillet; c'est la figure du philosophe s'appuyantsur un bâton,
(elle qu'elle est au livre des Quatre Choses.
   Vendu 621 fr.

    L E S LUNETTES DES PRINCES composées par noble homme
J e h a n Meschinot, escuier, en son vivant g r a n t maistre dhos-
tel de la royne de F r a n c e . (A la fin). Imprimé à Paris, par
Pierre le Carons demourant à la rue de Quiquanpois, à l a n -
seigne de la Croix blanche. Petit i n - 4 . goth. m a r . vert, tr.
d. (Bauzonnet)
  Admirable exemplaire d'une édition très-rare, antérieure à 1500.
La reliure est un chef-d'œuvre du plus célèbre de nos relieurs mo-
dernes, nous avons déjà nommé Bauzonnet.

   L E CONGIE pris du siècle séculier. (A la fin) : Cyfinist le
livre dist le Congie pris du siècle séculier. Imprimé à Vienne
par maistre Pierre Schenck. Deo gracias. In-4, goth. de 22
feuillets non chiffrés, y compris le titre, mar. vert, fil et
fleurons sur le plat. tr. d. (riche reliure de Duru).
   Splendide exemplaire, bijou typographique, parfait de tous points.'
 Cette édition de la fin du xv" siècle restée inconnue jusqu'ici et qui
fait le plus grand honjieur aux presses dauphinoises paraît être la
première de cet ouvrage dont l'auteur est Jacques de Bugnin, curé de
Vaulx, près Villefranche en Beaujolais.
   Ce livre si rare est un recueil de Maximes inorales et chrétiennes,
mises en vers et disposées par ordre alphabétique. Jacques de Bugnin,
sans être grand poète, ne manquait ni d'originalité dans la pensée, ni
d'une certaine facilité d'expression, qui donne beaucoup de charme
à cette composition naïve. Ce livre se recommande encore par l'ex-
cellente morale qu'il renferme et que le temps ne saurait vieillir.
   L'auteur, natif de Lausanne, ou plutôt Lozanne en Lyonnais, est
signalé par MM Breghot du Lut et Péricaud dans leurs Lyonnais
dignes de mémoire, mais ces messieurs ne connaissaient pas l'édition
de M. Cailhava que Branet cite le premier, d'après l'exempiaire de
cet amateur vendu 180 fr. à la vente de 1845. — Voir Brunet, tome
 2, page 225, à : Congie,
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