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CHRONIQUE. 405 M. Pointe, professeur de l'Ecole préparatoire de médecine et de phar- macie de Lyon, et auteur de plusieurs ouvrages scientifiques ; M. Thiafl'ait, président de la Société pour l'instruction élémentaire dans le département du Rhône ; M . Ozanam, professeur à la Faculté des Lettres de Paris ; M . Deguerry, curé de St-Euslache, à Paris ; M. Vincent, professeur à la Faculté de théologie de Lyon ; M. l'abbé Michel, aumônier du Collège de Lyon. — Le sacre de M . Pavy, évêque d'Alger, a en lieu le 24 de ce mois, à Lyon, dans l'église St-Jean. M. l'évoque de Belley et M. l'évêque d'Autuu ont assisté le prélat consécrateur, M . le cardinal Bonald. — La Société littéraire de Lyon a reçu, à l'unanimité, au nombre de ses membres titulaires, M . Servan de Sugiiy, ancien procureur du r o i , à N a n l u a , auteur de la Gerbe littéraire, et de plusieurs autres productions, et, au nom- bre de ses correspondants, M . l'abbé Jolibois, curé de Trévoux, auteur de plusieurs travaux d'érudition estimés. I.a Société littéraire, suivant l'exemple que lui a donné l'Académie, va publier ses mémoires par livraisons trimestrielles. Ce n'est que par des pu- blications que les corps savants peuvent avoir une influence salutaire au dehors, et entretenir dans leur sein cette vivifiante émulation, sans la- quelle rien ne se fait. Nous félicitons la Société littéraire d'avoir compris qu'elle avait, elle aussi, une action à exercer sur notre cité. — Les fabricants de Lyon viennent de donner à l'industrie française un exemple qui mérite d'être signalé. Le i 5 avril a eu lieu, dans la grande salle de l'Hôtel-de-Ville, l'ouverture de l'exposition des soieries des fabriques étrangères. On y remarquait plus de 5oo articles, fournis en grande partie par l'Angleterre, l'Autriche, la Prusse, l'Italie, la Suisse, la Chine, etc. Cette exposition prouve que l'industrie lyonnaise ne craint point la con- currence, et qu'elle se sent forte. Et non seulement la ville de Lyon montre ainsi sa supériorité dans ce genre de fabrication, mais elle tend à la main- tenir, en facilitant les moyens de comparaison entre ses produits et les produits étrangers. Elle encourage le travail, excite l'émulation, et permet aux fabricants français d'étudier et de s'approprier les améliorations des in- dustries rivales. La ville de Lyon, nous l'espérons, devra à celte exposition de nouveaux progrès et le maintien d'une supériorité acquise par des efforts courageux, intelligents et surtout persévérants. — Le 22 avril a eu lieu, au palais St-Pierre, dans la salle de la So- ciété d'agriculture, une réunion générale des personnes qui ont donné leur adhésion à l'œuvre du Mout-Carmel, pour laquelle le frère Charles est de- puis quelque temps dans notre ville. Le but de celte réunion était la formation d'un comité, ainsi (pie cela s'est pratiqué dans les villes importantes que le frère Charles a parcourues, pour y faire, comme à Lyon, appel à la charité française. Cet infatigable et zélé religieux avait convoqué à celte assemblée, par une circulaire, les nombreux adhérents qui ont bien voulu s'inscrire sur son album. Un comité a élé constitué à Lyon, comme il suit : PHÉSIDFXT : M. Etienne Gautier. VICE-PRÉSIDENTS : MM. Arles Dufour ; de Marnas ; Magneval, avocat. MEMBRES DU COMITÉ : MM. l'abbé Lyonnet ; Dugueyt, ancien notairr ; F.nneniond de St-Didier ; Rémontl ; Bourgoin lils ; Yvan Monnier ; Lemire ;