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348     ^WlJLLETlN MONUMENTAL ET LITURGIQUE

morale domine ici la question matérielle. Pourquoi ce pont
n'estril bâti ni dans l'axe du Change ni dans celui de la fa-
çade de St-Nizier ? Une lésinerie municipale est encore res-
ponsable de cette faute contre le goût et contre les monu-
ments lyonnais qui indiquaient nettement la marche à suivre
et jalonnaient la roule. 11 s'agissait de dépenser une somme
assez ronde, nous l'avouons pour construire un pont volant qui
eût provisoirement permis la circulation pendant les travaux
d'érection du pont actuel. Nous comprenons que celte charge
eût été lonrde pour la ville ; mais il faut savoir qu'une ville
de l'importance de celle de Lyon, qui n'emprunte pas, est une
cité qui n'avance pas. Il faut que les descendants payent en
partie ce que les pères font pour eux. La fortune d'une
ville s'administre en sens presque inverse d'une fortune
bourgeoise.
   Ou l'administration municipale lyonnaise n'a qu'un but,
c'est l'épargne, et alors, dans l'intérêt du prolétaire et des
classes laborieuses, n'aurait-elle pas dû, depuis longtemps,
racheter les servitudes qui frappent le plus grand nombre de
ses ponts ; ou elle pense aux embellissements de la cité, el
alors n'était-ce pas un devoir pour elle de les régler au point
de vue le plus large et le plus somptueux?

                            XXIL.

                    MONUMENTS DIVERS.


   A la basilique de Sainl-Irénée-sur-la-Montagne (des
Martyres), à Sainl-Polycarpe, à Notre-Dame-Saint-Louis, à
l'Hôlel-Dieu, à l'Antiquaille, au Noviciat des frères de la
Doctrine chrétienne, à Loyasse, à l'église de la Trinité (au
Grand-Collège), à celles de SainUEucher, de Serin, de Saint-
Clair, à la chapelle de l'Hôpital militaire (DEO EXERCI-