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ce qui s'attache d'intérêt et de profit à l'étude de l'économie
politique. Nulle science n'offre plus d'attraits, et ne gagne
davantage à être connue. Il est facile de la traiter d'une ma-
nière cavalière et d'en parler avec dédain quand on ne l'a point
étudiée; mais ceux qui la consultent sérieusement se p é n è -
trent bien vîle de ce qu'elle vaut. Au milieu des difficultés
quotidiennes qu'engendre le conflit des intérêts particuliers,
elle est toujours le seul abri qui reste aux intérêts généraux.
Au nombre des topiques offerts chaque matin pour la guéri-
son des plaies sociales, il n'en est point qui ait plus de vertu
réelle et plus d'efficacité. Elle ne se vante pas d'être infaillible,
et c'est encore un de ses mérites. Il est des problèmes qu'elle
a résolus, il en est d'autres qui restent livrés à la discussion el
sur lesquels les opinions sont appelées à se produire avec
une entière liberté. C'est une évolution nouvelle dans l'exis-
tence de l'économie politique, et nous sommes assurés qu'elle
ne sera ni la moins curieuse ni la moins féconde. »
Le programme développé dans l'écrit dont nous venons de
citer un extrait comprend, on le voit, les questions les plus
intéressantes et les plus graves. Quand on parcourt la liste
des collaborateurs du Journal des économistes, on est conduit
à concevoir la certitude que ce programme sera soigneuse-
ment observé et dignement rempli. On voit, en effet figurer
sur cette liste des noms justement considérés.
Les articles publiés jusqu'à ce moment par le Journal des éco-
nomistes jusiilient celte opinion favorable. Ces articles offrent
un intérêt puissant et une remarquable variété. Ils témoignent
du talent de leurs auteurs, et présentent un riche aliment aux
investigations de ceux qui aiment à réfléchir et à s'instruire.
Nous voudrions pouvoir donner une analyse étendue de
chacun de ces articles ; mais dans l'impossibilité où nous som-
mes desalisfaire complètemenlà noire désir, nous entretien-
drons nos lecteurs de ceux qui nous ont paru les plus dignes
d'altenlion.
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