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éclairer les esprits sur le prétendu Panthéisme de M. Edgar Oui-
net. Nous nous réservons du reste de dire un jour, dans cette Re-
vue, quelque chose sur la nature de ces préoccupations, qui font
voir à certaines intelligences le Panthéisme chez la plupart des
écrivains de nos jours, même chez ceux qui s'en défendent formel-
lement.



          MANUSCRITS DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LYON,


                      INVENTORIÉS   PAR   M.   LIBRC.




   Le cahier de janvier du Journal des Savants de 1842 contient
!e 4 e et dernier article d'une Notice des manuscrits de quelques
bibliothèques des départements. Cette notice a pour auteur un très
savant mathématicien de l'Institut, M. Guillaume Libri, qui, chargé
par le ministre de l'instruction publique de dresser le catalogue des
manuscrits de quelques-unes des bibliothèques de la province, s'est
arrêté à Lyon durant une partie du mois de novembre dernier pour
explorer le cabinet des manuscrits qui dépend de la bibliothèque de
cette ville. L'illustre auteur de YHistoire des Sciences mathémati-
ques en Italie, ouvrage qui compte déjà 4 volumes in-8°, a fait en
20 jours un travail que feu Delandine a mis plus de 20 ans à com-
poser. Il faut se hâter de le dire : ce savant et spirituel bibliothé-
caire n'avait été précédé dans ce travail par aucun de ses devanciers.
A lui toute la gloire d'avoir réuni, classé et décrit 1500 manuscrits,
dont la plupart provenaient des communautés religieuses de l'an-
cienne province de Lyonuais, Forez et Beaujolais ; collection qui
eût sans doute été double ou triple, si la Convention, en 1794, n'eût
pas fait enlever, pour les transporter à Paris, une masse immense
de manuscrits qui se trouvaient réunis dans une des salles de l'an-
cienne bibliothèque des Jésuites. Les autres n'ont échappé à cet
enlèvement que parce qu'ils se trouvaient confondus pêle-mêle avec
une centaine de mille volumes imprimés. Delandine, en les décri-
vant, quoiqu'il fût d'ailleurs un crudit bibliognoste, a fait de la pa-